L’institut japonais « Sapporo Institute for International Solidarity » (SIIS) a exprimé son indignation face à l’opération d’expulsion par les autorités algériennes de plus de 1400 migrants subsahariens dans des conditions inhumaines, qualifiant d' »acte de « crime contre l’humanité » ces déportations.
Dans un communiqué parvenu à barlamane.com, SIIS rappelle que 1400 subsahariens ont été arrêtés à Alger en moins d’une semaine et placés dans des centres de détention dans la capitale ou emmenés à Tamanrasset à l’extrême sud du pays. Il cite notamment 260 maliens qui accusent les forces de l’ordre algériennes d’avoir eu recours à une « violence extrême » faisant état par ailleurs d’un grand nombre de blessés.
L’institut japonais se dit par ailleurs « surpris » de voir le président de la commission nationale consultative des droits de l’homme exprimer des propos jugés scandaleux en accusant les migrants africains de constituer un risque de propagation du Sida et autres maladies sexuellement transmissibles.
Le SIIS « dénonce de tels propos dégradants pour la dignité humaine et les considère comme un acte de racisme, de discrimination voire, de crime contre l’humanité », souligne le communiqué.
A noter que ces expulsions ont suscité une cague d’indignation et de dénonciation sans précédent de la part des médias et des ONG à travers le monde.