Le syndicat national des transcripteurs judiciaires au Maroc, affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), a appelé ses adhérents à observer une grève générale les 30 et 31 janvier ainsi que le 3 févier.
Face à l’absence d’un dialogue « sérieux et global », le syndicat national des transcripteurs judiciaires au Maroc, affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), compte mener une grève générale. Et ce, afin de mettre en garde le gouvernement sur les suites qu’il entend donner à l’avenir de leur profession et l’appeler entamer un dialogue « sérieux » sur leurs revendications.
Cette action de mobilisation devrait ainsi réunir sous une bannière commune tous transcripteurs judiciaires, souligne les sources de Barlamane.com, qui appellent le ministère de tutelle à mettre en œuvre les dispositions de l’accord du 21 mars 2019, qui mettrait hors du péril leur vocation de service public.
Les transcripteurs dénoncent ainsi la « précarisation de leur condition », et appellent par le biais des instances représentatives de leur personnel à acter la revalorisation de leurs indemnités. Leur syndicat a, par ailleurs, rappelé les différentes réunions tenues, à ce sujet, avec des responsables du département de la Justice et lors desquelles ont été exposées les revendications réclamées.