Le président américain dénonce un acharnement des médias et des démocrates, après l’annonce, jeudi par la Maison Blanche, de la tenue du sommet 2020 dans l’un de ses complexes de golf.
Le président américain Donald Trump a annoncé, samedi 19 octobre, qu’il renonçait à son projet, extrêmement critiqué, d’accueillir, en juin 2020, le sommet du G7 – grand rendez-vous annuel qui rassemble les dirigeants des sept pays développés –, dans un golf lui appartenant, à Miami, en Floride.
«Du fait à la fois des Médias et de l’Hostilité Irrationnelle de Dingue des Démocrates, nous n’envisagerons plus le Trump National Doral de Miami pour accueillir le G7 en 2020», a-t-il écrit sur Twitter, réagissant à des accusations de corruption.
«Nous entamerons la recherche d’un autre site, y compris éventuellement Camp David, immédiatement», a-t-il ajouté. Le dernier G7 organisé aux Etats-Unis, en 2012 sous la présidence de Barack Obama, avait eu lieu à Camp David, résidence gouvernementale située dans le Maryland.
Le chef de cabinet de la Maison Blanche avait annoncé jeudi que ce site serait «le meilleur endroit» parmi une douzaine qui ont été envisagés. La présidence a depuis affronté une volée de critiques, relevant que cette décision violait une multitude de règles éthiques.
Dès le lendemain, les élus démocrates au Congrès, qui ont déjà ouvert une enquête en vue de destituer de M. Trump, signaient une proposition de loi pour empêcher le projet d’aboutir. Elle était appelée « Trump’s Heist Undermines the G-7 (THUG) Act » («Le braquage de Trump sabote le G7»), un jeu de mots avec «voyou» (thug, en anglais). Elle aurait bloqué tout financement fédéral pour ce sommet, même si elle avait peu de chances d’aboutir sachant la majorité républicaine au Sénat.
Le Trump National Doral est l’un des actifs les plus importants dans la fortune de M. Trump, mais, selon le Washington Post, il a fortement souffert ces dernières années.