Facebook a identifié de nouvelles tentatives de manipulation politique de sa plateforme à l’approche des élections législatives en novembre aux Etats-Unis.
Tout en affirmant ne pas savoir qui est derrière cette action « coordonnée », le groupe indique toutefois qu’« une partie de ces activités est cohérente avec ce que (Facebook) avait vu de la part de (l’organisation liée à la Russie) Internet Researsh agency (IRA)au moment de l’élection présidentielle de 2016.
Le premier réseau social au monde a également expliqué avoir trouvé « des liens » entre les comptes supprimés « et les comptes de l’IRA désactivés l’année dernière ».
Au total, ce sont 32 pages et comptes Facebook et Instagram qui ont été identifiés et supprimés. Le plus ancien avait été créé en mars 2017, le plus récent en mai 2018.
Lors d’une conférence téléphonique, les responsables du groupe ont également indiqué avoir informé les autorités policières américaines, ainsi que des parlementaires.
Le groupe a ajouté que les acteurs derrière ces tentatives de manipulation avaient couvert leurs traces de façon beaucoup plus sophistiquée que ce qui avait été observé en examinant les méthodes de l’IRA, cette « ferme à trolls » russe. « La sécurité est une course à l’armement », a commenté la numéro deux du groupe Sheryl Sandberg.