Deux meurtres ont récemment défrayé la chronique, car ils ont été diffusés en direct sur Facebook. Lundi, un thaïlandais a tué son enfant avant de se suicider. Il a filmé la scène et l’a publiée sur le réseau social. Les images sont restées plusieurs heures en ligne avant d‘être retirées. Quelques jours plus tôt, c’est à Cleveland , aux Etats-Unis, que les internautes avaient assisté médusés à un homicide.
Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, avait-après cette affaire- promis de ‘‘tout faire” pour éviter que de telles vidéos ne se retrouvent à l’avenir sur son site, tout en concédant avoir “beaucoup de travail” en la matière.
Le réseau social dit employer des milliers de personnes pour vérifier les contenus postés par les internautes, et il compte aussi sur la contribution de ses membres pour signaler une photo ou une vidéo inappropriée.
Karen North, professeur en réseau social, à l’USC Annenberg, explique à ce propos: » uridiquement parlant, Facebook ne peut pas être tenu responsable pour les contenus mis en ligne par les internautes. Facebook ne publie pas de contenu, il fournit un réseau de diffusion pour que nous, utilisateurs, puissions publier du contenu. Dans le cas d’un meurtre, comment savoir s’il s’agit d’un crime réel ou d’une fiction réalisée par un internaute ? Il est donc très difficile pour les robots de prendre des décisions humaines ».