Des femmes marocaines qui travaillent dans la contrebande comme porteuses (communément appelées femmes-mulets) entre Melillia et Nador dans des conditions « dures », ont, de plus en plus, tendance à abandonner leurs enfants mineurs dans le préside occupé.
Le quotidien Assabah qui rapporte l l’information dans son éditions de mercredi, cite des sources militantes qui disent disposer d’enregistrements vidéos montrant la manière avec laquelle ces femmes font passer, de manière clandestine, leurs enfants dans le préside occupé soit cachés dans des camions ou des véhicules de contrebandiers, soit en se faufilant entre les grillages qui séparent l’enclave de Nador. Une fois dans le préside occupé, ces enfants âgés entre 6 et 12 ans sont abandonnés dans les rues ou les centres d’accueil dans l’espoir de trouver des parents adoptifs espagnols ou de travailler comme des domestiques.