Au lendemain de l’attentat à l’explosif contre un bus de la garde présidentielle ayant fait 13 morts dont le kamikaze, les autorités tunisiennes viennent de prendre des mesures urgentes, notamment la fermeture des frontières avec la Libye et le recrutement de 6000 hommes au sein de la police et de l’armée.
Le Conseil de sécurité national, réuni mercredi à Tunis sous la présidence du chef de l’état tunisien, Béji Cadi Essebsi, a ainsi décidé la fermeture des frontières avec la Libye pendant 15 jours, à partir de mercredi 25 novembre à minuit. Il a également décidé de renforcer le contrôle au niveau des frontières maritimes et des aéroports, et de bloquer tous les sites en rapport avec le terrorisme, outre le recrutement de 3000 personnes au sein du ministère de l’Intérieur et 3 mille autres au sein de l’Armée en 2016.