La police judiciaire de Fès a présenté, vendredi 29 novembre devant le procureur du roi, huit individus, dont une infirmière et un employé d’une herboristerie, pour leur implication présumée dans un réseau de distribution illégale de médicaments et de facilitation d’avortements non autorisés.
L’un des suspects a été interpellé en flagrant délit, en possession de 50 comprimés destinés à faciliter l’avortement. Les investigations ont permis d’établir son rôle dans la fourniture de ces médicaments à une infirmière travaillant dans une clinique de Fès, dans un cadre criminel.
Les perquisitions menées au domicile de l’une des mises en cause ont permis la saisie de 49 comprimés supplémentaires, de matériel médical, de médicaments et de produits utilisés pour l’avortement, ainsi que des tests de grossesse et plusieurs certificats médicaux. Des sommes d’argent, suspectées de provenir de ce trafic, ont également été retrouvées.
Les autres suspects ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête, supervisée par le procureur du roi. Ils sont actuellement sous enquête pour déterminer l’étendue de leur implication dans ces activités criminelles.
Deux des suspects ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement, tandis que les autres sont sous contrôle judiciaire.