La capitale administrative a été le théâtre, ce mercredi, d’une marche syndicale organisée par différentes centrales syndicales à l’occasion de la fête du Travail. Toutefois, des sources de « Barlamane.com » ont constaté une légère présence de l’Union nationale du travail au Maroc, qui constitue le bras syndical du PJD.
Contrairement aux années précédentes, le mouvement des islamistes lors des rassemblements du 1er mai a considérablement diminué suscitant l’attention de ses dirigeants qui ont été surpris par la forte baisse du nombre des manifestants qui envahissaient les rues et les places lors des occasions similaires.
Cette baisse reflète la colère des membres de l’aile syndicale du Parti de la justice et du développement en raison de la gifle des salaires des travailleurs et de toutes les catégories de salariés par les gouvernements de Benkiran et ElOthmani, qui ont affaibli le pouvoir d’achat des citoyens.
Les dirigeants du Syndicat national du travail au Maroc souhaitaient démontrer leur statut syndical sous la forme d’un syndicat fort et doté d’une base importante, avant d’être choqués par la réaction froide de la campagne de mobilisation qu’ils ont menée auprès de leurs membres pour donner une grande impulsion à la marche du 1er Mai.