Haaretz dans un article de cette semaine, revient sur l’affaire Pegasus et avoue forcé par les données précises et les enquêtes menées à ce jour que le Maroc a été ciblé et accusé à tort. D’ailleurs la mise à jour arrête la liste à 450 téléphones alors que le Maroc à lui seul était accusé d’en surveiller 10.000. Cette pseudo-enquête avait-elle sous couvert d’une recherche mondiale comme cible unique le Maroc ?
Rappelons tout d’abord que ce journal israélien fait partie du consortium « Forbidden Stories ». Son article est édifiant à plus d’un titre : il rappelle l’enquête à ses débuts et le fait ô combien subjectif de ne s’être appuyée d’une part que sur le « Amnesty Lab » pour corroborer ses conclusions et non les comparer (puisque l’implication de Amnesty International dans la production de l’enquête lui ôte toute objectivité), et d’autre part sans vérification par un pair ce qui décrédibilise les résultats.
L’on se remémore également que le Maroc a été accusé de surveiller 10.000 téléphones et avait été l’objet d’une large campagne de médiatisation le critiquant et le montrant sous le jour le plus noir que la presse du consortium, particulièrement française, pouvait imaginer.
Aujourd’hui, Haaretz limite les numéros suspectés surveillés par le Maroc à 10 avec le manque de preuves assumé encore une fois. Point de Abubakr Jamai, Ali Lmrabet, Fouad Abdelmoumni, et une multitude d’opportunistes, qui se sont déclarés surveillés par le renseignement marocain, ceux-là qui revêtent le costume de militant ou d’opposant selon la direction du vent.
En quoi le Maroc dérange pour se concentrer sur lui et monter de toute pièce une affaire avec des chiffres affolants à ce moment de l’année ? Quelle dynamique fallait-il à tout prix stopper pour que des médias plus ou moins réputés de vérifier leurs informations en toute liberté dans des pays dits démocratiques, montent une affaire ténébreuse qui ferait prendre à certaines puissances internationales des distances avec le royaume ? C’est toute la question.