La Fédération des industries métallurgiques mécaniques et électromécaniques (FIMME) vient de publier un nouveau numéro de sa revue trimestrielle, avec un focus sur la filière et l’après-crise de la covid-19.
La publication revient dans un dossier spécial sur les écosystèmes IMM, leur état d’avancement, leur promotion régionale, les expériences des membres de la FIMME, en plus des pistes de la relance industrielle.
Elle met également en lumière les actions menées par la Fédération, dont une enquête sur l’accès à “Damane relance” et son adaptabilité ainsi que la création de “Maroc Industries”, première plateforme industrielle au Maroc.
L’accent est, en outre, mis sur la signature d’une convention avec la Direction générale des impôts (DGI) pour permettre aux opérateurs du secteur de régulariser leur situation fiscale relative aux trois exercices clôturés de 2016, 2017 et 2018.
“L’année 2020 aura été éprouvante pour la grande majorité d’entre nous. La pandémie mondiale est venue perturber bien des aspects de nos vies, et le secteur des IMME, comme tant d’autres, a connu des bouleversements sans précédent”, écrit le président de la FIMME, Tarik Aitri, dans l’édito de la revue.
“Dans ce contexte inédit, nous avons pris la mesure de la gravité de la pandémie actuelle et de ses répercussions inéluctables sur les activités de nos entreprises en général. La volonté commune d’une relance progressive a donc été rapidement matérialisée par la mise en œuvre d’actions responsables, pragmatiques, concrètes et adaptées au mieux à la situation qui prévaut aujourd’hui”, a expliqué M. Aitri.
Néanmoins, a-t-il déploré, “force est de constater que nous continuons à nous heurter à de nombreux impondérables, dont les effets sont souvent critiques, rendant ainsi laborieux le maintien à flot de nombreuses activités, et plongeant les entreprises et leurs salariés dans une angoisse profonde, légitimée par l’incertitude la plus totale pour leur futur”.
L’année 2021 ne semble pas débuter, malheureusement, sous les meilleurs auspices. “Nous assistons, en effet, à un regain de la pandémie dans bien des pays, avec de nouveaux variants du virus détectés ici et là. Cette évolution nous accule à plus de prudence et de vigilance, et oblige les états à instaurer des restrictions additionnelles, afin d’essayer d’enrayer leur circulation”, a fait remarquer le président de la FIMME.
Il faudra sans doute attendre le deuxième semestre de l’année en cours, et un nombre significatif de personnes vaccinées, pour que les choses reviennent graduellement à la normale, a-t-il estimé.
Mais si la dernière année a été, par moments, extrêmement tourmentée et souvent tumultueuse à bien des égards, elle aura également été, en parallèle, particulièrement riche en résilience et, en de multiples occasions, prolifique en créativité, a relevé M. Aitri.
C’est cette approche qui s’est avérée, selon lui, être un terreau de choix pour contribuer au mieux à une évolution constructive de la situation, relever les défis cruciaux, atténuer autant que possible l’impact de la crise et en amortir les conséquences induites. Pour l’heure, a-t-il conclu, l’enjeu essentiel réside dans notre participation collective et solidaire à relancer un système industriel globalement grippé et à gagner, in fine, le difficile pari d’un retour aussi rapide que possible à la “normalité”.