A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose ce 24 mars, la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a fait état d’une baisse de 34,5 pc en deux ans des cas de tuberculose en milieu pénitentiaire.
La DGAPR explique, dans un communiqué relayé par la MAP, que cette forte baisse est à mettre à l’actif de son plan d’action au sein des établissements pénitentiaires, dans le cadre du programme national visant à réduire l’incidence de cette maladie, que développent le ministère de la Santé et ses partenaires sur la période 2013-2016.
Le plan d’action adopté dans les prisons consiste à soumettre l’ensemble des nouveaux détenus à un examen médical. Il s’agit aussi de « faciliter la tenue de diagnostics collectifs et complets » dans les établissements de plus de 1.500 personnes.
En 2014, une vingtaine d’infirmiers spécialisés dans le diagnostic de tuberculose ont été formés pour travailler dans les 11 laboratoires de diagnostic de tuberculose qui se trouvent actuellement en milieu carcéral. La délégation envisage la création de 10 autres laboratoires de ce type.
L’organisme déclare que ses résultats sont en deçà de ses ambitions et qu’elle projette de nouvelles mesures, ajoutant que la maladie se développe beaucoup en milieu carcéral, compte tenu du surpeuplement dans les prisons comme de la précarité sociale et économique que vivent les détenus.