Le Maroc a accueilli la COP 22, événement mondial qui devait nous mettre aux avants postes de la question climatique. Cela a coûté de l’argent, Nous avons financé, par nos impôts, une commission de communication presque débile, mais qu’est ce qui en reste ?
Auparavant nous avons accueilli le forum international des droits de l’homme, dont la facture a été fortement impactée par les aléas climatiques, pour quel retour ?
Mezouar, El Haite et Sitail, figures de proue de la COP 22 n’existent pas au niveau international. Au Canada, 30 pays se sont réunis pour appuyer l’accord de Paris, sans présence notable du Maroc. Pour la COP 23 qui se déroulera en Allemagne, au nom des Fidji, c’est le Canada et l’Europe qui seront à la manœuvre. Le Maroc est totalement absent, y compris au niveau de la communication. C’est tout simplement scandaleux.
Sur la question des droits de l’homme, le forum de Marrakech est remis aux oubliettes. On continue à Genève à nous flageller, sans respect pour les efforts fournis. Les ONG hostiles le sont toujours et l’argent a été dépensé inutilement.
Notre diplomatie a-t-elle une vision, une stratégie, où ce genre d’événements consoliderait des acquis pour fortifier nos positions ? Assurément non. Ceux qui nous ont vendu ces deux événements et d’autres comme une image du rayonnement du Maroc nous ont menti. Ils ont profité du moment pour leur propre compte, mais n’ont rien apporté au pays, et cela à coups de milliards.
Ce qui manque au Maroc, c’est l’évaluation institutionnelle. Par exemple, le Maroc avait déjà organisé la COP 9, pourquoi alors l’organiser après Paris et son accord, pour un sommet qui avait peu d’importance et qui ne nous a apporté aucune visibilité à part que Marrakech est belle et que ses taximans sont des voleurs ?
Le forum international des droits de l’homme était pertinent. Mais la manière dont il a été géré, ainsi que ses résultats, ont été lamentables.
Nous sommes devant une diplomatie de coups médiatiques. Elle n’a ni vision, ni stratégie et s’appuie sur du vide représenté par des individus qui nous vendent du vent et qui sont apparemment indéboulonnables. Que Samira Sitail communique sur le rôle du Maroc pour la COP 23, que le président des deux conseils, le cumulard Yazami, nous rende compte de l’impact du forum de Marrakech est notre droit en tant que citoyen contribuable. En sont-ils capable?
