Sur les 2000 délégués invités à prendre part au Forum social mondial qui a débuté ses travaux mardi à Montréal , plus de 70% se sont vu refuser un visa d’entrée, y compris la militante altermondialiste et ancienne ministre du tourisme malien Aminata Traoré, qui a posé symboliquement sa candidature au poste de secrétaire générale des Nations unies.
Selon les médias canadiens, les délégués affectés par cette mesure proviennent en majorité des pays d’Afrique et du Moyen-Orient, notamment la République démocratique du Congo, le Maroc, le Nigeria et l’Iran, en plus d’autres comme le Népal ou Haïti.
Outre la militante malienne, on compte le président du syndicat palestinien des postiers Imad Temiza, ou Rogerio Batista du syndicat brésilien CUT qui ont vu leur demande de visa rejetée.