Le successeur d’Angela Merkel, en visite à Paris, a estimé que croissance et «solidité des finances» n’étaient pas incompatibles, alors que la France souhaite «repenser» les règles budgétaires de l’UE.
Emmanuel Macron a jugé vendredi 10 décembre que ses premiers échanges avec le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz traduisaient «une convergence de vue solide» et «une volonté de faire travailler ensemble nos deux pays».
Le président français a cité notamment la protection des frontières extérieures, une «réponse commune aux sujets migratoires», la relation avec l’Afrique ainsi que celle avec la Chine, à l’issue d’un déjeuner entre les deux dirigeants.
Croissance et rigueur budgétaire, priorités de l’Allemagne
Olaf Scholf a pour sa part déclaré que croissance et «solidité des finances» n’étaient pas incompatibles, au moment où la France souhaite «repenser» les règles budgétaires de l’UE pour dégager de nouvelles capacités financières.
«Il s’agit de maintenir cette croissance qui a été engendrée par le pacte de relance. Nous devons dans le même temps travailler à la solidité de nos finances. Ce n’est pas contradictoire. Pour moi ce sont les deux faces d’un même effort», a-t-il lancé.