Les habitants évacués ont été accueillis dans un gymnase. Neuf devront être relogés par la municipalité, une cellule d’urgence médico-psychologique étant également activée.
Cinq personnes sont mortes dans un incendie survenu dans un immeuble des années 70 dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 à Strasbourg. Il s’agit d’un homme de 30 ans, un autre âgé d’une trentaine d’années et un troisième de 45 ans, ainsi qu’une femme de 25 ans et une seconde d’environ 70 ans. Sept personnes ont été blessées et hospitalisées en « urgence relative », dont une femme enceinte.
Appelés vers 1 heure du matin pour un dégagement de fumée dans une cage d’escalier d’un immeuble de sept étages, les pompiers ont indiqué avoir «dû faire face à de nombreux sauvetages et mises en sécurité en raison de l’épaisse fumée qui avait envahi les [espaces] communs».
Selon le directeur de cabinet de la préfecture de la région Grand Est, Dominique Schuffenecker, qui s’est rendu sur place dans la nuit, l’identification des victimes était encore en cours jeudi matin.
Vivant pour la plupart seules, ces personnes «sont mortes sur le coup, surprises par la fumée qui s’est propagée dans la cage d’escalier et l’intensité de la chaleur qui était telle que les pompiers nous ont dit que les murs fondaient littéralement», a poursuivi Dominique Schuffenecker, selon lequel «l’immeuble des années 70 n’est ni insalubre, ni vétuste».
«A priori, l’incendie est dû à un problème électrique», a aussi indiqué Dominique Schuffenscker, évoquant des témoignages d’habitants de l’immeubles recueillis par les pompiers. «Les gens ont tous décrit un problème électrique parce que ça faisait un bruit particulier et le courant a été coupé immédiatement», a-t-il rapporté, soulignant que l’enquête devra encore le confirmer.
Un expert a été dépêché sur place. Toutefois, selon une source policière, deux hommes d’une cinquantaine d’années ont été placés en garde à vue «pour vérification». Le sinistre a mobilisé 48 sapeurs-pompiers et 23 engins.
Les habitants évacués ont été accueillis dans un gymnase. Neuf devront être relogés par la municipalité, une cellule d’urgence médico-psychologique étant également activée.