Lors d’une réunion du Sénat, le ministre de l’intérieur français, Gérard Collomb a partagé, mercredi dernier, le résultat du sondage des personnes radicalisées ayant un permis de port d’arme. Au total, quelque 100 individus ont des licences légales.
Cette action vient après l’attaque ratée d’Adam Djaziri sur les Champs-Élysées. En effet, le terroriste était fiché pour radicalisation, alors qu’il détenait une arme.
Gérard Collomb juge qu’il y a un dysfonctionnement au niveau du système. Il réplique devant le Sénat : « la personne qui voulait commettre l’attentat (des Champs-Elysées) était inscrite au fichier S et était, en même temps, détentrice d’armes de manière tout à fait légale. C’est un signe de dysfonctionnement.» Et d’ajouter : « J’ai écrit à l’ensemble des préfets pour regarder ces situations-là et j’ai demandé (…) d’identifier l’ensemble des individus inscrits au FSPRT (…) de manière à pouvoir agir et à traiter les problèmes », rapporte bfmtv.