Dans un article intitulé L’obsession de critiquer le Maroc, publié sur le site Segre, Abderrafie Ettalydy, professeur à l’université de Lleida (région de la Catalogne, nord-est de l’Espagne), affirme que Francisco Carrión serait un scribouillard à gages à la solde des services algériens pour attaquer le Maroc et défendre les thèses du Polisario, en connivence avec d’autres plumes vénales, probablement Ali Lmrabet et Ignacio Cembrero.
«À l’heure actuelle, lorsque l’on évoque le Maroc, il semblerait que tout soit permis à certains journalistes, mus par la misanthropie, la défiance, le mépris, voire la haine envers ce pays voisin, et ce, à tous les niveaux. Le Maroc est perçu comme un partenaire stratégique de premier ordre pour l’Espagne et la coopération qui s’établit entre ces deux nations se révèle exemplaire dans tous les domaines, au bénéfice tant des peuples que des États, qui partagent une histoire commune et une civilisation identique», note M. Ettalydy.
Cependant, ce qui frappe le plus, note le chercheur, «c’est la persistance de certains de ces journalistes à exprimer des opinions défavorables à l’égard du système politique, social et culturel du Maroc. Ils s’emploient à promouvoir un discours émaillé de mensonges et de contrevérités, sans fondement dans la réalité, dirigé contre ce même système. Leur unique préoccupation semble être de s’attaquer à toutes les institutions et symboles du royaume, s’efforçant ainsi de véhiculer une image déformée de la situation marocaine, comme s’il n’existait rien de positif ou de juste à en dire.»
Il est fort probable que ce sentiment, qu’ils portent en eux contre le Maroc, a-t-il indiqué, «trouve son explication dans leur propension à saisir la moindre occasion, quelle qu’elle soit, pour dégainer leurs armes et injurier ce pays, à la fois voisin et ami de l’Espagne. À cet égard, on peut mentionner les déclarations virulentes du journaliste Francisco Carrión, connu pour son animosité envers le Maroc et, selon certaines affirmations, employé des services de renseignement d’un pays réputé pour subventionner des scribes de cette nature pour attaquer le Maroc. Dans une récente interview accordée à un journaliste marocain, Soulaiman Raissouni, qui a bénéficié de la grâce royale, il a proféré des insultes à l’encontre du roi Mohammed VI, ainsi qu’à l’autorité marocaine, qu’il qualifiait de corrompue et criminelle.»
Une offensive condamnable
Il est indubitable, développe l’universaire, «qu’il convient de condamner avec fermeté de telles offenses. Le Maroc est imparfait, comme c’est le cas dans de nombreuses nations du monde. Toutefois, il importe également de souligner que Rabat se positionne en pionnier dans plusieurs secteurs à l’échelle du continent africain, notamment dans l’industrie automobile et aéronautique, attirant ainsi un flux croissant d’investissements étrangers. De nombreux changements et développements notables s’opèrent dans divers domaines, tant sur le plan des droits humains que dans a sphère économique et sociale, et particulièrement en ce qui concerne les infrastructures.»
Lorsqu’il s’agit du Maroc, conclut M. Ettalydy, «ces individus n’hésitent guère à exprimer leurs opinions sans aucune objectivité, franchise, respect ou réalisme, allant jusqu’à piétiner les lois, les normes et les institutions en vigueur. Le Maroc leur restera à jamais tel une épine dans la gorge, leur causant douleur à chaque fois qu’ils s’exprimeront.»