Porté par une animosité fondamentale envers tout ce qui concerne le Maroc et ses habitants, le blogueur espagnol Francisco Carrión, dont le respect des normes les plus élémentaires de déontologie et d’éthique journalistique est singulièrement absent, a opté pour des photographies dépourvues de contexte, de présumés mineurs candidats à l’émigration clandestine, pour illustrer ses articles sur les événements de Fnideq. Ces images, largement diffusées sur les réseaux sociaux, révèlent la continuité de son engagement dans une ligne éditoriale mensongère et malveillante à l’encontre du Maroc et de ses intérêts.
L’hostilité viscérale de Francisco Carrión envers le Maroc l’a conduit à imputer de manière infondée la responsabilité de ces photos à la «police marocaine», avançant que l’on y voit «des dizaines de mineurs et de jeunes à moitié nus, forcés et entassés à proximité de véhicules de la police marocaine, avec des traces corporelles suggérant de mauvais traitements.» Toutefois, un simple examen des véhicules illustrés montre qu’ils appartiennent aux forces auxiliaires, unités militaires habituellement chargées de missions de maintien de l’ordre, et non à la police marocaine, dont les véhicules présentent des caractéristiques visuelles distinctement différentes. Cette confusion manifeste met en lumière l’étendue de la méconnaissance de Francisco Carrión concernant le contexte marocain.
Même si l’on pouvait envisager que cette confusion résulte d’une ignorance passagère, les allégations de Carrión, qui se prévaut d’une expérience lui permettant de différencier les divers services de sécurité marocains, révèlent une intention délibérée et malicieuse. Vouloir à tort impliquer la police marocaine dans cette affaire, en contradiction avec ses compétences et ses attributions territoriales clairement définies, trahit une antipathie fielleuse envers le Maroc.
Il est superflu de préciser que Francisco Carrión est parfaitement conscient que la police marocaine ou la sûreté nationale n’opère que dans les zones urbaines et aux postes frontières, et non dans les zones côtières ou frontalières, comme il le prétend de manière fallacieuse.
Pire encore, au lieu d’attendre les conclusions de l’enquête ouverte le 17 septembre par le parquet général de Tétouan, destinée à apporter des éclaircissements sur la véracité et les circonstances entourant ces photographies, Francisco Carrión s’est empressé de formuler des accusations gratuites contre les services de sécurité marocains. Poussant l’absurdité à son comble, il a même osé attribuer des actes de torture à ces services, prétendument ciblant des candidats à l’émigration clandestine. Même les critiques les plus extrêmes et les nihilistes marocains n’ont pu suivre Carrión dans cette dérive pathologique.
Par cette dernière prise de position, Carrión confirme une fois de plus ses partis-pris contre le Maroc, son intégrité territoriale et les efforts incessants du Royaume dans la lutte contre les réseaux de traite des êtres humains. Ces efforts mériteraient, en toute logique, d’attirer son attention bien plus que les images qu’il a utilisées pour semer la confusion, dans une quête vaine et cynique de reconnaissance, au détriment de mineurs en détresse.