Vendredi au lendemain d’une nouvelle journée de contestation du projet de loi travail marquée de violences, le président François Hollande a affiché sa fermeté vis à vis des opposants qui maintiennent la pression.
Il a déclaré depuis le Japon lors de sa conférence de presse, et depuis le sommet du G7 : » Je tiendrai bon parce que je pense que c’est une bonne réforme (…) devant la menace des blocages, le « premier devoir » de l’exécutif était d’assurer « la liberté de circuler » et « le bon fonctionnement de l’économie ».
L’unité du gouvernement s’est un peu lézardée sur ce point avec le recadrage jeudi par le Manuel Valls de son ministre des Finances Michel Sapin, réaffirmant qu’il « ne toucherait pas » à l’article 2.
Conforté par le président de la République, le Premier ministre affiche sa fermeté alors que selon un sondage Tilder/LCI/Opinionway publié jeudi, 66% des Français pensent que le gouvernement doit retirer la loi travail.
À noter que l’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, Fidl, UNL a déclaré par le biais d’un communiqué: » Les organisations appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations », notamment « en multipliant et en soutenant les actions décidées par les salariés en assemblées générales, y compris reconductibles ».