Le président français, François hollande a exprimé, jeudi à Paris, sa profonde émotion à la vue de la photo de l’enfant syrien de 3 ans, Aylan Kurdi, découvert mort sur une plage turque.
Lors d’une conférence de presse conjointe à l’Elysée avec le Premier ministre irlandais Enda Kenny, en visite en France, le chef de l’Etat français a souligné qu’il s’agit d’ « une tragédie mais c’est aussi une interpellation’’, d’autant plus que ‘’L’Europe est un ensemble de principes mais aussi de valeurs, notamment le devoir d’accueillir ceux qui sont persécutés, et cette famille était persécutée ».
« Cette image fait le tour du monde, elle doit aussi faire le tour des responsabilités », a encore affirmé François Hollande, ajoutant qu’ ‘’Aujourd’hui, ce qui a été engagé ne suffit plus et il y a des pays qui ne répondent pas à leur obligations morales. » un mécanisme permanent est obligatoire » pour les réfugiés.