Le président français François Hollande a exprimé, mardi en recevant le président Mahmoud Abbas à Paris, l’attachement de la France à « ce que rien ne soit remis en cause sur l’esplanade des Mosquées (à Al Qods), c’est-à-dire le statu quo de 1967 qui régit les modalités d’accès ».
Le président Hollande qui s’adressait à la presse, a appelé à « l’apaisement, au calme et au respect des principes », au moment où le président palestinien a mis en garde contre le risque d’une nouvelle intifada si les heurts entre Israéliens et Palestiniens se poursuivaient.
« Ce qui se passe est extrêmement dangereux, nous ne voulons pas que cela se poursuive », a dit Mahmoud Abbas. »Si la situation devait se poursuivre, l’alternative serait le chaos ou une intifada que nous ne voulons pas. Nous devons demander à Netanyahu d’ordonner l’arrêt de ces événements qui se déroulent à Jérusalem, et qu’il arrête la colonisation », a-t-il ajouté.
Mahmoud Abbas a apporté son appui à l’initiative française de création d’un groupe de soutien aux efforts de paix entre Israël et les Palestiniens.
La France avait proposé l’établissement d’un tel groupe composé du Quartet (Etats-Unis, Russie, UE et ONU), des membres du Conseil de sécurité, des pays arabes et des pays européens. Ce groupe serait chargé de faire pression sur les deux parties pour les amener à engager des discussions et à faire des compromis pour arriver à une solution.






