Nacer Boudiaf, fils de l’ancien président du Haut comité d’État de la République algérienne Mohamed Boudiaf, a accusé l’ancien président français François Mitterrand et quatre généraux algériens d’être impliqués dans l’assassinat de son père, tué le 29 juin 1992 à Annaba.
Dans une déclaration accordée dimanche 18 août au journal égyptien Arabi 21, Nacer Boudiaf a accusé des généraux algériens, dont Khaled Nezzar et le Général Taoufik d’être impliqués dans le meurtre de son père Mohamed Boudiaf. Nacer Boudiaf cite également deux anciens généraux : Larbi Belkheir, mort en 2010, et Abdelmalek Guenaizia, cette année.
Pour Nacer Boudiaf, «le meurtre de son père n’était pas une piste isolée» contrairement à ce qu’avancent les autorités algériennes. Il pense que «c’est un vaste complot impliquant des généraux de l’armée», en l’occurrence le Général Toufik, l’ancien ministre de la Défense Khaled Nezzar, le général Larbi Belkheir, ministre de l’Intérieur au moment de l’assassinat du président Boudiaf, et Abdelmalek Guenaizia, ancien chef d’état-major de l’armée algérienne.
Ainsi, Nacer Boudiaf a explique avoir pris son temps pour déposer la plainte afin de “constituer un dossier complet sur l’assassinat” dans un post sur sa page Facebook. Il projette d’ester en justice en septembre, considérant que le mandat international lancé contre le général Khaled Nezzar est “très positif d’un point de vue judiciaire, car il aide à l’ouverture du dossier Boudiaf.






