L’état d’urgence sanitaire est en vigueur au Maroc depuis le 20 mars 2020 et est prolongé tous les mois depuis cette date. Dans le cadre d’une décision prise par le gouvernement afin de limiter la propagation du Covid-19, les frontières aériennes et maritimes du Maroc restent toujours fermées.
À l’instar de quelques vols spéciaux de rapatriement les mois derniers, aucune nouvelle n’a été communiquée par le gouvernement. Les citoyens marocains se posent mille et une questions par rapport à cette décision non fondée. A quelques semaines du 31 Janvier certains citoyens disent que « les autorités n’ont rien communiqué, mais nous avons espoir que le trafic aérien reprend rapidement ».
Selon Mustapha Naji, expert en virologie de l’Université Hassan II à Casablanca explique que « le pic épidémique aura lieu vers fin janvier ». Selon le ministère de la santé, le variant Omicron représente aujourd’hui 95% des contaminations au Maroc. Pourtant, les rassemblements sont toujours d’actualité que ce soit dans certains évènements, dans les cafés, les restaurants… Cette incohérence expliquée par le fait que ce variant Omicron est fortement contagieux mais plus au moins pas autant dangereux.
Cette suspension des vols et la fermeture des frontières depuis deux mois ont été un coup dur pour notre pays. Beaucoup de secteurs ont été impactés, notamment le tourisme, le transport et l’économie. Plusieurs personnes sont restées bloquées à l’étranger et d’autres au Maroc « Je devais rentrer à Marseille début Janvier mais malheureusement nous n’avions pas pu quitter le pays, ni par avion, ni par ferry. Nous n’avons pas le choix que d’attendre la fin du mois et espérer une bonne nouvelle » nous raconte une marocaine installée en France acculée par la situation.
« Actuellement nous n’avons aucune information dans ce sens, le 31 Janvier est la date partagée par les autorités. Par rapport au fait de savoir si la date sera gardée en vigueur ou bien revue, je ne peux me prononcer puisque nous n’avons aucune idée pareillement» nous confirme un contact de l’ONDA.
Depuis le début de cette pandémie et dans le monde entier, l’information reste pauvre et les déclarations énigmatiques montrent qu’ il s’agit d’un fléau que personne ne peut gérer par manque d’éléments et de données. Nous apprenons de plus en plus à vivre au jour le jour !