Les autorités allemandes ont indiqué samedi que la fusillade qui a ensanglanté Munich vendredi soir était l’acte d’un « forcené » et n’avait rien à avoir avec le jihadisme et l’organisation Etat islamique.
« Nous partons du principe qu’il s’agit dans cette affaire d’un acte classique d’un forcené » qui a agit manifestement sans motivation politique, a déclaré à la presse un représentant du parquet de Munich, « il n’y a pas d’autres raisons ».
« Nous avons trouvé des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liés aux forcenés » auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a précisé le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä.
« Il n’y a absolument aucun lien avec l’Etat islamique », a-t-il déclaré.
Le tueur, un Germano-Iranien de 18 ans, né à Munich et qui fréquentait une école de la ville, a ouvert le feu sur des passants vendredi soir à proximité et dans un centre commercial, tuant neuf personnes, pour l’essentiel de jeunes personnes, et en blessant 16 autres.
Il souffrait « d’une forme de dépression », a annoncé le procureur de Munich Thomas Steinkraus-Koch. « Il s’agit ici d’une maladie, d’une forme de dépression », a-t-il dit invitant dans le même temps à se montrer prudent sur les informations selon lesquelles il aurait suivi un traitement psychiatrique, lors d’une conférence de presse à Munich.