Huit personnes ont été légèrement blessées, dont trois par des plombs, lors d’une fusillade dans un lycée du sud-est de la France et un élève de 17 ans a été interpellé en possession d’armes dans le cadre de l’enquête, qui ne privilégie pas la piste terroriste.
L’enquête ouverte après la fusillade à Grasse ne s’oriente «pas du tout» sur la voie du terrorisme, a déclaré à l’AFP le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi. La France, ciblée par une vague d’attentats jihadistes sans précédent en 2015 et 2016, vit toujours sous le régime de l’état d’urgence dans la crainte de nouvelles attaques.
La fusillade au lycée Tocqueville de Grasse a fait huit blessés légers, dont trois touchées par des plombs, selon le ministre de l’Intérieur.
Les trois personnes blessées par des plombs ont été évacuées vers un établissement hospitalier, tandis que les cinq autres présentent des blessures sans gravité causées par un mouvement de foule, a précisé un porte-parole.
Le proviseur de l’établissement compte parmi les blessés, a précisé M. Estrosi, qui s’est rendu sur place.