De la prison au Maroc à celle de Séville où il a purgé sa peine de 4 ans pour trafic de drogue, Garcia Vidriel, cet espagnol de 59 ans vient de goûter aux délices de l’union sacrée avec une autre détenue, une nigériane à Séville.
L’histoire de Garcia Virdriel, telle que relatée par le quotidien El Mundo, avait fait la Une des journaux espagnols lorsque le Roi d’Espagne Juan Carlos 1er avait demandé au Roi Mohammed VI la clémence en 2012. Une mesure de grâce qui n’a pu aboutir pour la simple raison que ce quinquagénaire figurait déjà sur la liste des prisonniers devant finir de purger leur peine en Espagne. Il avait été arrêté avec son fils qui conduisait un camion de fruit bourré de drogue. Paradoxalement, ce dernier, condamné à une peine 10 ans de prison ferme, a pu bénéficier de la mesure de grâce royale alors que son père qui a toujours clamé son innocence, devait purger sa peine, en raison de l’incompatibilité des deux procédures mises en marche simultanément
A quelque chose malheur est bon, dit l’adage qui s’applique bien à Vidriel , car dès qu’il a atterri entre les murs du centre pénitencier de Séville, fin août 2013, il a connu, dans cette même prison, celle qui deviendra son épouse, Maureen Osifo, 34 ans. Cette nigériane arrivée en Espagne en patera en 2001 et dont l’époux l’avait impliqué, à son insu comme elle le prétend, dans une affaire de trafic de personnes. Les deux pensionnaires, qui s’échangeaient des lettres d’amour (plus de 500 ans) grâce aux intermédiaires, et qui avaient pour dénominateur commun leur ‘’innocence’’ des faits qui leur étaient reprochés, viennent de sceller leur union dans une église de Séville en présence notamment du défenseur du peuple et autres responsables.
A présent, Vidriel, libéré le 28 décembre dernier, doit patienter un peu car son épouse restera encore quelque temps derrière les barreaux.