Quelques heures seulement après le feu vert du parlement britannique, les avions de Royal Air Force (FRA) ont effectué, dans la nuit de mercredi à jeudi, leurs premières frappes aériennes contre des positions de l’Etat Islamique +Daech+ en Syrie.
Les députés britanniques ont en effet approuvé ces frappes mercredi, par 397 voix pour et 223 contre, après des heures d’un débat houleux passionné.
Pour mener ces premières frappes, quatre (4) « Tornado » ont décollé de la base de la RAF, à Chypre, visant « une installation pétrolière en Syrie à environ 50 kilomètres de la frontière irakienne », a annoncé un porte-parole du ministère britannique de la défense, cité par les médias.
La même source explique que deux (2) chasseurs-bombardiers « Tornado » et six (6) avions de combat « Typhoon » viendront renforcer l’escadrille basée à Chypre, faisant de la Grande Bretagne le sixième pays à bombarder l’Etat Islamique en Syrie et en Irak.
Il est à rappeler que lors du vote par le parlement britannique du feu vert aux frappes aériennes contre Daech, 67 élus travaillistes ont soutenu le Parti conservateur au pouvoir, en dépit de l’hostilité de leur leader, Jeremy Corbyn.
Dans son intervention, le premier ministre, David Cameron, qui régissait aux opposants à ses frappes, a souligné que les avions de la Royal Air Force peuvent lancer des missiles Brimstone, guidés par laser, technologie dont la précision permettra de cibler efficacement les combattants de +Daech+ et de faire moins de victimes parmi les civils.
Par ailleurs, un dernier sondage indique que quelque 48 pour cent des britanniques seraient favorables à une intervention en Syrie, contre 59 pour cent, comptés la semaine précédente, ce que les observateurs considèrent comme étant un certain effritement du soutien à ces bombardements.