Sur son compte twitter, l’ancienne cheffe de la diplomatie espagnole, Arancha Gonzales Laya, a indiqué qu’un décret royal paru, ce 29 décembre, sur le Bulletin officiel, lui a attribué la Grande croix de l’Ordre royal espagnol de Charles III. Et ce, en reconnaissance de ses efforts dans le domaine de la politique extérieure de son pays.
Quand on consulte son bilan à la tête de la diplomatie espagnole, aucun fait d’armes. On a beau cherché, sur le site officiel de son ex-ministère, sur internet et dans la presse internationale, rien. Même wikipédia n’a rien à exposer sur le passage Gonzales Laya aux Affaires étrangères espagnoles du 13 janvier 2020 au juillet 2021 (soit 1 an, 5 mois et 29 jours) … hormis d’être à l’origine de la crise diplomatique avec le Maroc, suite à l’accueil sous une fausse identité par l’Espagne du chef du front polisario, Brahim Ghali. Et ce, au moment même où la justice espagnole le poursuivait pour « détention illégale », « tortures » et « lèse-humanité ». Cette implication lui a d’ailleurs valu sa place au profit de José Manuel Albares.
Laya était pourtant attendue sur des dossiers, comme contribuer à redorer l’image de l’Espagne aux USA et donner une impulsion à leurs relations diplomatiques distendues ainsi qu’ à l’OTAN. Elle n’a rien pu réaliser de tout cela.
Par conséquent, c’est son implication dans l’entrée et la sortie d’un criminel du territoire espagnol et la crise engendrée entre deux pays voisins, qui ont été à l’origine de cette décoration.
Un affront de plus envers le Maroc qui contredit les discours d’apaisement du nouveau chef de la diplomatie espagnole restés au stade d’annonces ; sans doute par la volonté de Pedro Sanchez et de la majorité de son gouvernement qui peinent à établir des relations d’égal à égal avec le Maroc.
Cette décoration coïncide également avec une agression médiatique quotidienne contre le Maroc par la presse espagnole. La cabale contre le Royaume semble encore avoir de beaux jours en Espagne, quitte à protéger des criminels contre l’avis de tribunaux espagnols, à risquer l’image du pays à l’international et à encenser les responsables de cette bérézina.