Facebook, Twitter et Google attaqués en justice par les familles de trois victimes de la fusillade d’Orlando (Etats-Unis) en juin dernier. Les plaignants ont déposé lundi un recours devant la cour fédérale de Detroit.
Ces familles accusent les réseaux sociaux cités d’avoir contribué à la radicalisation d’Omar Mateen, l’auteur de la fusillade. Avant d’être abattu par la police, Omar Mateen a tué 49 personnes et fait 53 blessés au Pulse , une boîte de nuit fréquentée par la communauté gay.
Les familles plaignantes estiment que ces trois sociétés « ont fourni au groupe terroriste EI [organisation de l’Etat islamique] des comptes leur permettant de diffuser leur propagande extrémiste, de lever des fonds et d’attirer de nouvelles recrues ».
« Ce soutien matériel a été essentiel dans l’essor de l’EI et lui a permis de mener ou de faire mener de nombreuses attaques terroristes », expliquent-elles. Des liens entre Omar Mateen et Daesh avaient été évoqués dès le lendemain de la tuerie et le groupe terroriste avait finalement revendiqué l’attentat le même jour.
À noter toutefois que Twitter, Google et Facebook n’ont toujours pas réagi à ces accusations.