Le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme Mustapha Ramid a annoncé qu’un comité ministériel avait été mis en place pour traiter le problème des « enfants non enregistrés à l’état civile », estimé à 500.000 enfants, selon certaines organisations de défense des droits humains.
Lors de la présentation du budget annexe de son département devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, Ramid a indiqué que le gouvernement constituera ce comité pour « examiner et se consulter sur les mesures à prendre pour activer la décision du Conseil de gouvernement, tenu le 1er juin 2017, d’aborder la question des enfants non enregistrés dans la vie civile, pour protéger leurs droits civils et leurs droits fondamentaux notamment les droits à l’éducation et à la santé ».
Le gouvernement a décidé de former le comité à parti de divers secteurs (l’intérieur, la justice, le développement social, « la famille, la solidarité, et l’égalité », la « jeunesse et sports », la santé, l’éducation nationale, la formation professionnelle, « l’enseignement supérieur et la recherche scientifique », « les affaires étrangères et la coopération internationale », « les Marocains résidant à l’étranger et les affaires de la migration »), en plus de la présidence du ministère public qui a établi un programme d’action pour la campagne nationale de la déclaration des enfants à l’état civil ».






