Jeudi matin, deux individus en moto ont jeté une grenade aux portes de l’Ambassade de France à Athènes (Grèce), blessant légèrement un policier en faction.
La police privilégie dans l’immédiat la piste d’un acte commis par la mouvance extrémiste anarchiste locale, qui revendique régulièrement des attaques sans victimes contre des cibles diplomatiques, économiques ou politiques, selon une source policière.
L’explosion de la grenade n’a causé que des dégâts mineurs au portail. Le pâté de maisons a été bouclé par la police.
Les enquêteurs n’excluent pas non plus une attaque en lien avec la montée de l’extrême droite en France, au lendemain des «félicitations» adressées par la présidente du Front National, Marine Le Pen, à Donald Trump.
À noter que les représentations françaises en Grèce sont sporadiquement visées par des actions revendiquées par ou imputées à des groupes extrémistes anarchistes.





