Les allégations sur l’entrée du détenu (R.T) dans une grève de la faim après s’être vu refuser des soins médicaux et avoir subi un mauvais traitement sont “dénuées de tout fondement”, a affirmé la Direction du Centre de réforme et d’éducation (CRE) Ain Ali Moumen-Settat.
Dans une mise au point, en réponse à ce qui a été relayé dans une publication sur le réseau social “Facebook” concernant “l’entrée du prisonnier (R.T), détenu au Centre de réforme et d’éducation Ain Ali Moumen, en grève de la faim après s’être vu refuser des soins médicaux et avoir subi un mauvais traitement”, la Direction de l’établissement pénitentiaire indique dimanche que ces allégations “sont dénudées de tout fondement”.
Le détenu en question “ne souffre d’aucune infection au niveau de sa jambe, puisqu’il avait été précédemment examiné par le médecin de l’établissement à plusieurs reprises avant de constater que l’intéressé souffre d’un problème de circulation sanguine au niveau de l’un des doigts de son pied gauche”, précise la même source.
“Le médecin lui a prescrit un ensemble de médicaments et a insisté sur la nécessité de le présenter à un cardiologue sachant qu’elle avait préalablement demandé au détenu concerné d’arrêter de fumer afin de contribuer au traitement de la maladie dont il souffre”, relève la mise au point.
Et d’ajouter que son dossier médical a été présenté le 11/6/2021 au médecin spécialiste, qui lui a fixé un rendez-vous médical pour le consulter, soulignant que le détenu en question avait déjà subi une intervention médicale en raison du même problème avant d’entrer dans l’établissement pénitentiaire.
S’agissant de l’allégation selon laquelle il aurait “entamé une grève de la faim”, la Direction du CRE fait savoir que le détenu (R.T) n’a déposé aucun avis sur sa décision d’observer une grève de la faim à l’administration de l’établissement à ce sujet.