L’attentat perpétré mardi à Istanbul a été revendiqué vendredi par Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), groupe radical proche des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le 7 juin au matin, nous avons perpétré une attaque contre la police anti-émeutes (…) pour venger la guerre sale menée dans le Kurdistan » par les forces turques dans le sud-est kurde à dominante kurde, a précisé ce groupe dans une déclaration publiée sur son site internet.
« Nous tenons à avertir les touristes étrangers en Turquie et qui veulent s’y rendre : Les étrangers ne sont pas notre cible mais la Turquie n’est plus un pays sûr pour eux », souligne l’organisation.
Le groupe a accusé le parti islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan d’être « responsable des pertes civiles » pour avoir « imposé une guerre brutale au peuple kurde », en riposte à l’offensive des forces de sécurité turques dans le sud-est du pays contre les rebelles kurdes.
À noter que Erdogan a pour sa part prévenu cette semaine que la lutte contre les rebelles kurdes se poursuivrait « jusqu’à l’apocalypse ».






