L’attitude provocatrice du Polisario à l’égard du Maroc et de la Communauté internationale dans la zone tampon de Guergarat se poursuit avec l’établissement d’un « poste de contrôle » gardé par une douzaine de séparatistes pour surveiller le passage des véhicules, en particulier des camions en provenance du Maroc et à destination de la Mauritanie.
Selon l’agence espagnole EFE, ce « checkpoint » consiste en deux abris construits avec des pierres, et entourés de trois véhicules pick up avec derrière six drapeaux de la pseudo « rasd ».
Même s’ils portent l’uniforme militaire, ces « soldats » ne sont pas armés (ou du moins leurs armes ne sont pas visibles), ne demandent pas les papiers aux conducteurs des camions ni fuient leurs véhicules. Ils se contentent tout simplement de vérifier si ces camions n’exhibent pas le drapeau du Maroc ou la carte du pays qui comprend le Sahara, a constaté EFE selon laquelle, trois véhicules de la Minurso, postés à quelques 200 mètres de là, observent le transit, et leurs éléments discutent de temps à autre avec ceux du Polisario.
Même s’ils portent l’uniforme militaire, ces « soldats » ne sont pas armés (ou du moins leurs armes ne sont pas visibles), ne demandent pas les papiers aux conducteurs des camions ni fuient leurs véhicules. Ils se contentent tout simplement de vérifier si ces camions n’exhibent pas le drapeau du Maroc ou la carte du pays qui comprend le Sahara, a constaté EFE selon laquelle, trois véhicules de la Minurso, postés à quelques 200 mètres de là, observent le transit, et leurs éléments discutent de temps à autre avec ceux du Polisario.
Selon la même source, même s’ils refusent de faire des déclarations, l’un d’eux ayant requis l’anonymat, a fait savoir que « la seule chose » que fait le Polisario, c’est de s’assurer que des camions avec la carte et le drapeau du Maroc, qu’ils considèrent hostiles, ne traversent pas ce poste, soulignant par ailleurs que la situation est pour l’instant « calme ».
EFE rappelle qu’il y a seulement dix jours, la tension avait atteint son paroxysme lorsque des séparatistes du Polisario ont obligé des camions en provenance du Maroc à faire demi tour car exhibant la carte du Maroc avec le Sahara inclus, ce qui fait que les soldats des deux parties se trouvaient à peine à 120 mètres les uns des autres.
Pour rappel, le Maroc avait décidé le retrait de manière « unilatérale », à partir de dimanche 26 février, ses troupes de la zone de Guergarat.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération avait souligné que cette mesure a été prise suite à l’entretien téléphonique du Roi Mohammed VI avec Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Onu, le 24 février dernier.