En mars, le président français avait déjà décidé de «faciliter l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans», relatives à cette période sanglante.
La ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a annoncé vendredi 10 décembre la prochaine accessibilité des archives sur «les enquêtes judiciaires» de la guerre d’Algérie (1954-1962), près de soixante ans après la fin du conflit et alors que la relation franco-algérienne est en crise depuis des mois.
«J’ouvre avec quinze ans d’avance les archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police qui ont rapport avec la guerre d’Algérie», a-t-elle annoncé sur la chaîne BFMTV.
Dans un communiqué publié en mars, l’Elysée avait annoncé que le chef de l’Etat avait «pris la décision de permettre aux services d’archives de procéder aux déclassifications des documents couverts par le secret de la défense nationale (…) jusqu’aux dossiers de l’année 1970 inclus ». «Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie», selon le texte.