La mannequin Aicha Ayache, soupçonnée d’être impliquée dans l’affaire Hamza mon bb, a été présentée vendredi à Marrakech devant le procureur d’une instance judiciaire de la ville, a-t-on appris d’une source proche du dossier. Elle a été convoquée dans le cadre d’une audition mercredi.
La liste n’en finit pas de s’allonger. La mannequin Aicha Ayache, contre laquelle les autorités marocaines ont émis un mandat d’arrêt international, a été entendu, le 26 février, dans le cadre de l’enquête concernant les soupçons relatifs à son implication dans l’affaire Hamza mon bb. Elle devait livrer sa version des faits dans cette affaire très médiatisée, et était sortie du commissariat après plusieurs heures de déposition.
Dounia Batma, elle, avait été entendu une première fois par la police fin décembre 2019. La chanteuse, citée dans ce scandale retentissant mêlant sexe, people, réseaux sociaux et monde des affaires, paraît engouffré dans le dossier avec sa sœur, Btissam. Un compte sur le service de partage de photos et de vidéos Instagram diffusait photos intimes et échanges privés de plusieurs artistes célèbres acteurs au prix d’un peu de notoriété.
Par ailleurs, plusieurs victimes avaient déposé une plainte pour diffamation dans le cadre de ce dossier. Le 27 février, Ayache, arrêtée aux Émirats arabes unis le 18 février avant que son extradition vers le Maroc soit ordonnée, a déclaré que le journaliste au pedrigree sulfureux Simo Benbachir serait empêtré dans cette affaire. Benbachir, un habitué des plateaux de télévision, que ce soit pour des émissions de téléréalité ou pour commenter les scandales qui font régulièrement les grandes de la presse, est réputé d’être proche de Dounia Batma.
Trois suspects, contre lequel le tribunal de Marrakech avait requis des peines entre deux et quatre ans de prison, ont été condamnés pour les chefs d’inculpation qui pesaient sur eux. Plusieurs artistes, dont la chanteur Saïda Charaf, ont été visés par un trafics de photos intimes et d’échanges privés, diffusés sans leur consentement sur une page nommée « Hamza mon bb », désormais fermée. Les clichés s’accompagnaient souvent du nom des personnes ciblées, et de commentaires salaces, insinuants ou orduriers.