Mauvaise surprise pour les propriétaires de véhicules en tous genres. Beaucoup de conducteurs, en cette fin d’année, se retrouvent surpris à devoir payer plus auprès de leur assureurs. Les prix des assurances ont augmenté de 400 à plus 1.000 dirhams en fonction des chevaux, des sommes qui ne sont pas moindres. Quelle explication pour cette flambée ?
La hausse des prix des assurances véhicules peuvent être attribuées à trois facteurs, selon les explications d’un assureur contacté par nos soins. En premier lieu, le tarif des assurances est à la hausse malgré les bonifications accordées. En deuxième lieu, la hausse des prix est soutenue par le fait que l’assistance est devenue payante, et, dernier facteur, l‘instauration de la loi sur les catastrophes naturelles qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, mais le consommateur la paie déjà pour son assurance 2019-2020 en ce mois de novembre.
Cette dernière devrait être le facteur le plus décisif dans cette hausse des prix. Depuis que les assureurs sont obligés de couvrir les catastrophes naturelles, l’ensemble des contrats d’assurance seront soumis à un taux de prime complémentaire correspondant à l’élargissement obligatoire de la police à la couverture des conséquences d’événements catastrophiques. Cette obligation qui concerne donc l’ensemble des assurés qui ont une assurance garantissant les dommages aux biens, la RC automobile ou la RC pour les dommages corporels, vise à permettre aux citoyens et aux agents économiques, personnes physiques ou morales, de faire face aux conséquences d’événements violents et imprévisibles tels que les tremblements de terre, les crues, les inondations, les tsunamis et l’action violente de l’homme constituant un acte terroriste, une émeute ou un mouvement populaire. La même source de barlamane.com/fr, annonce une hausse de quelque 2.5% par rubrique malgré les bonifications dont peut bénéficier la clientèle.
Il faut également prendre en considération le fait que les sommes additionnelles au prix des assurances serviront également à financer, le fonds de solidarité qui, a pour objet, entre autres, d’indemniser les victimes d’événements catastrophiques lorsqu’elles ne sont pas couvertes par un contrat d’assurance. Ainsi, une «taxe de solidarité contre les événements catastrophiques», sera prélevée. Elle serait fixée à 1% des primes, surprimes ou cotisations versées au titre des contrats d’assurance sauf de l’Accident du travail (AT).
Cela veut surtout dire que l’Etat a mis en place un fonds qu’il a décidé de prélever dans les poches du consommateur, par le biais des assurances obligatoires, afin d’en réunir le budget nécessaire. L’annonce de sa mise en service au premier janvier 2020 de même que la hausse de 1% semblent n’être que des effets d’annonces puisque sur le terrain, la réalité est toute autre. Des mesures encore qui alourdissent les charges du consommateur personne physique ou morale soit-il.