En 2018, Helena Maleno Garzón, fondatrice du collectif Caminando Fronteras, a été visée par une enquête au Maroc pour trafic d’êtres humains en lien avec ses actions envers les migrants. Le 12 avril, elle affirme avoir été “expulsée” du Maroc, où elle vit.
L’agitatrice espagnole Helena Maleno Garzón, fondatrice du collectif Caminando Fronteras, a organisé une conférence de presse, le 12 avril, à Madrid, pour s’attaquer aux autorités marocaines qu’elle accuse de l’avoir empêchée, le 23 janvier, de regagner le pays, où elle est établie.
Dans une vidéo diffusée le même jour sur Twitter, Helena Maleno prétend avoir été «violemment expulsée» du royaume, «pays où elle a vécu 20 ans» et fut interdite durant 32 jours de tout contact avec sa fille de 14 ans. Elle a soutenu qu’elle et sa famille continuent de faire l’objet de menaces de mort, d’agressions, d’écoutes téléphoniques et de filature de la part des services de police marocains et espagnols.
Selon nos sources, la vraie nature de l’activisme d’Helena Maleno Garzón «s’est clairement révélé dès lors qu’elle s’était érigée en lanceuse d’alerte aux services de sauvetage maritime espagnols concernant les cas des sans-papiers africains en détresse au large de la Méditerranée». il s’agissait, a-t-on affirmé, «d’une manœuvre bien huilée destinée à permettre à ces candidats à l’exil de rallier, illégalement, mais en toute sécurité, la péninsule ibérique.»
Vivant au Maroc, Helena Maleno Garzón mène sans vergogne une propagande antimarocaine, qualifiant la politique migratoire de Rabat de «mortifère», malgré la participation décisive du royaume à la lutte contre l’immigration irrégulière, malgré les conclusions du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) qui fait du Maroc une zone sûre où les demandeurs d’asile potentiels peuvent y demander une protection, malgré les félicitations de l’UE qui «salue les efforts du Maroc pour faire face à l’immigration illégale, qui ont conduit à une réduction substantielle des flux migratoires subsahariens».
Helena Maleno Garzón avait déposé, en 2018, des plaintes auprès des deux rapporteurs spéciaux de l’ONU chargés, respectivement, des droits des migrants et de la situation des défenseurs des droits de l’homme et ce, à la suite du refus du renouvellement de son titre de séjour au Maroc.
Activisme malsain et relations interlopes
Selon nos sources, Helena Maleno Garzón s’est illustrée à travers ses relations avec des ressortissants africains très actifs dans l’Organisation de l’émigration clandestine au profit des subsahariens, pour son rôle de recruteuse au sein d’un réseau dédié a l’immigration clandestine vers les Îles Canaries.
«Certains animateurs de réseaux d’émigration clandestine neutralisés ont reconnu recourir aux services de l’intéressée pour aviser les services de sauvetage maritime opérant au large de la méditerranée, afin de secourir des zodiacs en détresse, ou encore pour aller à la rencontre des candidats ayant déjà foulé illégalement le sol espagnol», détaillent nos sources. Sa page Facebook éponyme a, d’ailleurs, été érigée en véritable tribune au service des migrants et des organisateurs évoluant au Maroc. Elle y annonce principalement la réussite des expéditions maritimes des clandestins et leur arrivée sains et saufs en Espagne.
Multipliant des sorties médiatiques haineuses à l’encontre du royaume, à l’instar de ses contributions sur les réseaux sociaux, mettant en cause les efforts déployés par les autorités marocaines dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine et accusant les autorités marocaines, au même titre que la population marocaine, de racisme et maltraitance à l’égard des subsahariens, elle avait notamment critiqué les autorités marocaines auprès de cadres de l’Association marocaine pour les droits humains (AMDH). Tout cet activisme illégal moyennant quoi? S’interrogent nos sources.






