Depuis le début de la reprise des marches du Hirak, plus de 1 600 manifestants ont été arrêtés par les services de sécurité dans diverses wilayas, rapporte Algérie Part.
«A chaque marche du Hirak depuis la reprise de la contestation pacifique le 22 février, des manifestants sont interpellés, conduits manu militari vers des commissariats de la Police (…) Si la plupart de ces 1 600 manifestants interpellés ont été relâchés, plusieurs militants du Hirak ont été officiellement inculpés et harcelés par la Justice algérienne», souligne le média algérien.
Algérie Part note que ces chiffres demeurent provisoires et peinent à refléter réellement la réalité de la répression en Algérie car «au regard de l’étendue du territoire algérien, il est très difficile de recouper toutes les informations qui parviennent de l’ensemble des wilayas du pays puisque le Hirak étend ses marches sur toute l’Algérie».
Pour rappel, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme s’est dit, Rupert Colville, «très préoccupé par la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie et par la répression continue et croissante contre les membres du mouvement pro-démocratie Hirak, soulignant que les dispositions du Code pénal algérien, rédigées de manière vague, sont utilisées pour restreindre la liberté d’expression et poursuivre les personnes exprimant des opinions dissidentes».






