Un homme soupçonné de préparer un attentat a été mis en examen à Paris, a rapporté l’AFP citant des sources proches de l’enquête et judiciaire.
Sans antécédents judiciaires, un homme de 33 ans et qui avait prêté allégeance à Daech dans une vidéo, a été interpellé mardi dans la région de Nîmes (sud de la France) par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
« Il s’agit du premier attentat déjoué depuis le début de l’année par la DGSI« , a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête.
L’homme a été mis en examen samedi à Paris pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placé en détention provisoire, selon une source judiciaire.
« L’enquête a débuté par une veille de la DGSI sur les réseaux sociaux où les policiers ont détecté la volonté d’acquisition d’une arme par un homme habitant la région de Nîmes et qui tenait des propos islamistes« , selon une source proche de l’enquête.
Au cours des perquisitions, des « produits pouvant servir à la confection d’explosifs, un engin potentiellement explosif (un tube rempli de poudre) et un système de mise à feu ont été saisis« , selon cette source, toutefois aucune cible précise n’a été identifiée.
Plusieurs vidéos, tournées entre l’été et la fin de l’année, ont également été retrouvées. Dans l’une d’entre elles, le suspect prêtait allégeance au chef de l’EI Abou Bakr Al-Baghdadi, avec le drapeau noir de l’organisation en fond.
En 2017, vingt attentats ont été déjoués en France, a affirmé début janvier le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.






