Le PJD a présenté des conseillers aux élections sachant qu’ils n’ont aucune chance de gagner, honteuse attitude du parti à l’égard des institutions démocratiques considérées comme les bases de la forme de gouvernement la plus satisfaisante. Les insuffisances et les échecs du PJD sont devenus un prétexte pour jeter l’opprobre sur les institutions politiques existantes.
Ainsi, le secrétariat général du PJD rejette les trois sièges que les islamistes ont remporté aux élections des membres de la Chambre des conseillers, selon les résultats officiels annoncés par le ministère de l’Intérieur.
Dans un communiqué publié au terme de sa réunion du mercredi soir, l’instance dénonce «les pratiques inacceptables ayant conduit les listes de candidats du parti à obtenir un nombre de voix dépassant étrangement les voix remportées» lors des élections communales et des Chambres professionnelles.
« Le parti n’a conclu aucun accord avec aucune des composantes politiques, à l’exception de la seule coordination scellée avec le Parti du Progrès et du Socialisme localement sur la base d’un soutien mutuel» : a précisé le secrétariat lors de la préparation du scrutin du 5 octobre.
Dans le communiqué, le PJD se dit étonné des voix récoltées par ses candidats, soulignant qu’elles «dépassent de façon spectaculaire, étrange et inacceptable les voix obtenues par le parti lors du scrutin du 8 septembre».
De ce fait, le secrétariat général a ordonné à ces trois membres ayant remporté leurs sièges aux élections du 5 octobre de présenter leurs démissions de la Chambre des conseillers.