Le Secrétaire général du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) Mohamed Sebbar, a démenti catégoriquement l’existence de soldats marocains prisonniers ou portés disparus dans les camps de Tindouf (sud de l’Algérie).
« Après le retour du plus ancien prisonnier au monde à la mère patrie, le Maroc n’a plus de soldats portés disparus ou même de prisonniers de guerre que ce soit dans les camps de Tindouf ou n’importe où ailleurs », a confié à baralmane.com le numéro deux du CNDH.
Selon lui, il y a eu effectivement des soldats marocains morts dans la guerre, et autres constitués prisonniers mais qui ont, depuis, regagné leur pays après avoir été libérés par les autorités algériennes et ceux qui dirigeant les camps de Tindouf » (allusion aux séparatistes du Polisario). « Il y a également ceux qui ont été séquestrés et qui, à leur tour, ont été relâchés, et tous sont venus au CNDH pour demander leurs indemnisations, chose qui a été faite », a-t-il affirmé.
Toujours selon Mohamed Sebbar, même s’il y avait des soldats portés disparus en Algérie et à Tindouf, « cela relèverait de la Croix rouge internationale plutôt que du CNDH, car ce dernier se spécialise uniquement dans les violations des droits de l’homme commises par l’Etat marocain ». .
Des proches de prisonniers portés disparus ou séquestrés, ont manifesté la semaine dernière scandant des slogans critiquant « le silence » du CNDH et lui reprochant de ne mener aucune campagne à l’échelle internationale pour la défense des victimes ou pour connaitre le sort des soldats marocains et de sahraouis portés disparus. On reproche également au CNDH de ne pas avoir abordé le problème avec des ONG de défense des droits de l’homme telles que Human Rights Watch et Amnesty International.