Matthieu Valet, porte parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), a posté sur Twitter plusieurs messages remontés contre la chaos provoqué par les hooligans algériens, le 18 décembre.
À Paris, le 18 décembre, une dizaine de personnes ont été interpellées pour des feux et des jets de projectiles. Des centaines de vidéo-verbalisations pour des infractions au code de la route ont été enregistrées et une dizaine de commerces auraient subi des dégradations dans la capitale. Pour Matthieu Valet, porte parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), il s’agit de «voyous de cités» algériens ayant «Ia violence dans leur ADN».
Après la finale de la Coupe arabe, des centaines de supporteurs de l’équipe des Fennecs se sont retrouvés dans le quartier de Barbès, dans le nord de Paris et aux Champs-Elysées. Des échauffourées ont éclaté. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser des groupes qui leur lançaient des projectiles.
Plusieurs personnalités politiques ont réagi vivement. Le Rassemblement national (RN) a demandé encore une fois au gouvernement d’interdire aux supporteurs d’accéder aux Champs-Elysées. En 2019 déjà, Marine Le Pen a déclaré : «Loin de n’être que des manifestations de joie de simples amateurs de football, comme le décrivent la plupart des commentateurs, il s’agit de véritables démonstrations de force dont l’objectif est de signifier ostensiblement une présence massive et un rejet de la France, a estimé le parti de Marine Le Pen dans un communiqué.»