Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé, avant l’incident annoncé par la présidence algérienne, une résolution qui prolonge le mandat de la Mission des Nations Unies pour le Sahara (Minurso) et qui appelle à un nouveau cycle de négociations entre les parties pour résoudre le conflit. Ce qui a dépité l’Algérie.
L’avocate internationale Irina Tsurkerman a fait part, ce 4 novembre, des conclusions du think thank canadien Polisens Ottawa, expliquant les soubassements de ce présumé bombardement de deux camions algériens, en s’interrogeant pourquoi trois algériens se trouvaient sur le territoire marocain alors même que la Mauritanie a démenti le moindre incident survenu sur son sol, ajoutant que depuis la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, Alger ne cesse de provoquer militairement le Maroc en instrumentalisant «les séparatistes du Polisario», qu’elle qualifie de «dernière milice de l’Union africaine.»
D’autre part, ce visuel indique le régime militaire algérien ne se rangera jamais du côté de la paix, en témoigne la déclaration du président Emmanuel Macron sur le «déclin du régime algérien», tout en faisant état de l’activisme du Hezbollah et de l’Iran à Tindouf. Pour rappel, l’Agence mauritanienne d’information a publié mardi après-midi un communiqué de l’état-major de l’armée mauritanienne dans lequel il assure qu’il n’y a eu aucune attaque contre des camions algériens sur son territoire.