Décidément, la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) ne rate aucune occasion pour s’attirer les foudres des passagers mis parfois à rude épreuve et devant le fait accompli.
Cette fois-ci, il s’agit d’un passager qui a eu un malaise à bord du vol RAM AT 771 qui devait relier jeudi soir Paris Orly à Casablanca, un incident somme toute normal, mais ce qui ne l’est pas, c’est le retard pris pour gérer cette situation de dernière minute.
Il y a d’abord les secouristes qui n’ont rappliqué qu’une heure après. Entretemps, il aura fallu l’intervention d’une femme médecin se trouvant à bord et qui a fait avec les moyens de bord. Les passagers, eux, ont bien évidemment râlé car l’avion initial était prévu de décoller à 19h 30 (HL), mais a été déprogrammé à la dernière minute « chargé d’une autre mission ailleurs ».
Prenant leur mal en patience, ils ont dû se contenter d’un appareil affrété par la RAM, un low cost avec, cette fois-ci, un équipage russe. La RAM, comme à son habitude, n’a même pas eu la courtoisie de s’excuser, le mot « excuse » ne figurant pas dans son lexique.
Faisant bon cœur contre mauvaise fortune, les passagers ont dû se contenter de cet avion russe et de son commandant de bord russe ainsi que de ses hôtesses également russes, tous ne parlant que l’anglais, de quoi rendre plus compliqué toute communication avec nombre de passagers en particulier nos houjjajs et hajjats qui ne comprennent que dalle à la langue de Shakespeare.
L’homme a été finalement évacué de l’avion et l’opération de récupération de son bagage de la soute a mis du temps, faisant jaser davantage les passagers.
En tout et pour tout, il aura fallu trois heures d’attente pour que nos passagers quittent enfin le tarmac, et voient le bout du ciel avec nos amis russes qu’on espère n’auront pas l’ingénieuse idée de leur servir de la vodka en particulier à nos chers houjjajs et hajjats.






