Plusieurs explosions ont secoué jeudi matin la capitale de l’Indonésie, Djakarta, faisant au moins 6 morts, près des bureaux des Nations Unies au centre de la ville.
Des sources policières indonésiennes ont expliqué aux médias locaux qu’au moins quatre personnes auraient pris part à « ces agressions », qui ne sont cependant, pas encore revendiquées.
Le président indonésien a, pour sa part, appelé au calme face à « ces actes terroristes », dénonçant « ces agressions qui perturbent la paix et la sécurité et sèment la terreur parmi les citoyens ».
Un porte-parole de la police indonésienne a, de son côté, révélé que parmi les victimes, figurent des éléments de la police et des civils, rappelant que même si les auteurs de ces agressions ne sont pas encore connus, des menaces avaient déjà été proférées que l’Indonésie connaîtrait « des événements dont parlera le monde entier ».
L’Indonésie, qui a connu, par le passé, plusieurs agressions des groupes islamistes, était placée en état d’alerte maximum depuis le début de l’année, suite aux menaces de l’organisation terroriste de « Daech », rappelle-t-on.