Fadel Breika a été torturé et emprisonné par le Polisario.
Le conseil des droits de l’homme a tenu son débat interactif avec le rapporteur spécial sur la traite des êtres humains. Fadel Breika, dissident du Front Polisario naturalisé espagnol, qui affirme avoir été victime de tortures dans les camps de séquestrés sahraouis à Tindouf, en Algérie, a témoigné, condamnant les infractions de traite et d’exploitation des êtres humains commises par les milices séparatistes. Selon lui, «le Polisario ne fait rien pour la lutte contre la traite des êtres humains, considérée comme une violation des droits de la dignité des individus», indiquant que «de graves infractions passibles de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives restent impunies, faute d’une volonté réelle du Polisario et de son promoteur algérien.»
M. Breika a déposé une plainte contre le Polisario pour «arrestation illégale, tortures et crimes contre l’humanité», en 2020. Le Polisario refuse d’arrêter de mobiliser des enfants-soldats et de cesser d’en recruter. Des organisations non gouvernementales internationales, telles Save the children ou Coalition to stop the use of child soldiers, ont mené une campagne active contre l’emploi des enfants soldats par le Polisario, une «pratique inacceptable».
Plusieurs dirigeants du Polisario ont été accusés de crimes de guerre et notamment de l’enlèvement et du recrutement de centaines d’enfants soldats. Le droit international sur l’enfance a mené à une recomposition des relations internationales depuis plus de trois décennies.