La 3ème édition de la compétition de l’innovation africaine aura lieu, en décembre prochain à Casablanca, avec la participation de 33 pays africains, ont annoncé lundi ses organisateurs. Un chiffre pour mesurer l’impact de la recherche et de l’innovation au Maroc : le pays compte environ 1.068 chercheurs par million d’habitants (chiffres de 2016).
Cette compétition organisée annuellement par l’Association marocaine Annobough a pour but de rassembler des acteurs dans le domaine de l’innovation et de l’invention et de faire connaitre les projets naissants et permettre des rencontres fructueuses entre les inventeurs, les partenaires économiques et les investisseurs.
Tout comme la société civile, les autorités publiques concernées ont pris conscience du rôle de l’innovation dans le développement durable. Dans ce sens, le gouvernement a instauré en 2009 une stratégie nationale pour l’innovation ,un chantier qui dure depuis et qui se concrétise par de nombreuses actions : mise en place de la plateforme « Clubs marocains de l’innovation », l’organisation des trophées de l’innovation, le lancement du module « Création d’Entreprises » dans les universités et les instituts supérieurs, le financement des Hackathons, la création d’une école dédiée à l’intelligence artificielle à Fès…
En effet le Maroc a progressé et a gagné deux places par rapport à l’an dernier dans le classement des pays selon l’indice mondial de l’innovation effectué par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Le Maroc est maintenant la 74ème économie sur les 129 évaluées au total. En Afrique, le Royaume se classe à la troisième place des économies les plus florissantes du continent, derrière l’Afrique du Sud (63ème) et la Tunisie (70ème). Au niveau maghrébin, le Royaume arrive loin devant l’Algérie, classée à la 113ème place.
Dans son rapport sur la recherche scientifique et l’innovation dans le monde arabe, l’Institut royal des études stratégiques (IRES) affirme que malgré des efforts réalisés ces dernières années et les résultats enregistrés, le Maroc, au même titre que les autres pays arabes, n’arrive pas encore à se faire une place dans le domaine de la recherche scientifique et l’innovation par rapport aux autres régions du monde.
Toutefois, le même rapport qui se réfère à 2016, indique que le Royaume a investi 0,7% de son PIB en recherche et développement. Il faut noter que la part du PIB consacrée aux activités de recherche et développement ne dépasse pas 1% dans le monde arabe. En outre, le Maroc figure parmi les pays arabes qui comptent le plus de chercheurs. L’IRES signale que le Royaume compte environ 1.068 chercheurs par million d’habitants en 2016.






