Le Conseil d’administration de la Compagnie Générale Immobilière (CGI), relevant de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), s’est réuni durant toute la journée du mardi dernier pour élaborer un business plan et un projet de sauvetage d’une mort quasi certaine, la compagnie n’ayant réalisé le poindre kopeck en chiffre d’affaires durant le premier semestre de l’année 2016, a appris barlamane.com.
La CGI, une des plus importantes filiales de la CDG, est arrivée à cette situation aussi catastrophique qu’absurde pour la première fois depuis sa création, ce qui suscite déjà des interrogations sur son avenir et sur sa capacité d’honorer ses engagements envers ses clients, et d’assurer le paiement de salaires de plus de 200 de ses employés dont des dizaines de cadres et directeurs qui perçoivent, chacun, un salaire mensuel dépassant les 6 millions de centimes.
D’aucuns attribuent cette situation catastrophique au directeur général de ce la CDG Abdellatif Zaghnoune qui, depuis sa nomination à la tête de cet empire il y a plus d’un an et demi, peine à mener à bien la mission pour laquelle il a été nommé, à savoir mettre en place une stratégie à même de la sortir du cercle vicieux émaillé de crises et de scandales qui ont fini par renvoyer certains de ses anciens responsables devant la justice.
Il est ainsi reproché à Zaghnoune de briller par son légendaire immobilisme et sa léthargie, préférant ignorer les problèmes de la CDG plutôt que de les affronter.